Le blog de Sunday Scribbler

The black Keys. De la musique de la vrai. Qui colle parfaitement. Ca se balance de droite à gauche. Comme le pendule de la vie entre souffrance et ennui. Ca colle. Ca colle au mouvement tortueux de mon esprit, a l’ondulation étrange de mes doigts sur...

Tu me manques. Tu me manques tant. C’est si idiot. Si improbable. Mais dieu que tu me manques. Je te promet monts et merveilles à ton retour. Je te promet une vie qui ne saura qu’être belle. Je te promet la vie que tu voulais. Je te promet les longues...

Je commence cette journée comme c’ est fini la précédente, avec un verre de « Splusch », un esprit qui fait des loopings, un ventre toujours vide d' autre chose que du liquide, des couleurs parant le ciel de leurs augures incroyables, un livre à la main...

Je suis tombée sur ça dans ma lecture du moment que j’aime beaucoup : « Je ne veux pas etre écrivain, je veux etre actrice. Jouer. La vie n’a aucun sens. Les philosophes se posent des questions qui n’ont pas de réponse. Les poetes parlent du bleu du ciel...

Fini de me prendre la tête. Allez je m’en fiche. Les maths, rien à faire. Le bac, c’est fait n’en parlons plus. Je l’aurais, je le sais, après les mentions j’y compte pas trop, mais ça ira. Aujourd’hui c’est mon été. Je me fiche de cette épreuve. Je me...

Elle s’est déroulée dans ma tête, sans accroc. Sans problème. Juste elle et moi. Juste mon imagination galopante. Au détour d’un revers. Ca fait mal, n’est ce pas ? Je crois que je pourrais l’écrire cette fois. En faires plus de quelques lignes. Inventer...

Foiré l’allemand comme jamais. Foiré mon bac aussi, y a des chances. On s’assoit sur la mention, aucune chance. Foiré l’orientation, même le piston ça m’aide pas. Je suis au fond du fond. J’ai besoin d’un verre comme jamais. Mais je veux sauver les meubles...

L’odeur de pluie. La douche froide. Le vide. Le son du vent. Le cri déchirant de l’âme. Qu’est ce que c’est tout ça ? Anything, nothing. Je crois que je sombre doucement. Ca avait reculé. Et ça revient. Ca c’est insinué doucement sans que je m’en aperçoive....

Allongée là dans l'herbe, il n'y avait pas grand chose qui traversait mon esprit. Je n'entendais que le vent. Que les cris d'enfants, là bas, si loin. Je ne sentais que quelques brins d'herbe carresaient mon dos. Que quelques fourmis ayant confondues...

J’ai pas la force. Vraiment pas. Pas à nouveau. J’ai failli la première fois, je recommencerais. Je le laisse entrer dans ma tête et foutre la merde. Je le laisse faire. J’y peux rien, j’ai beau avoir des certitudes, une fois qu’il est passé le chaos...