1er Décembre.

Publié le par Sunday Scribbler

Quelques fois on ferait bien une connerie. Pour tout un tas de raisons, plus ou moins avouables, plus ou moins sympathiques, plus ou moins fondées, mais on ferait bien une connerie.

Quelques fois c'est pour que les choses avancent, pour qu'il se passe quelque chose, pour que ça crée une réaction, même mauvaise histoire que ça change, quelques fois c'est juste pour passer le temps, quelques fois c'est pour faire comprendre que ça a été trop loin, enfin...

Tout un tas de raisons, qui pour la plus part ne tiennent pas la route si on les étudies plus de 3secondes, pourtant on fera quand même cette connerie, parce qu'on a besoin que ça fasse quelque chose, on a l'impression qu'il vaut mieux les conséquences que l'état premier.

Alors souvent on se pousse à ne pas le faire jusqu'au dernier moment, jusqu'au point de rupture mais souvent ça ne change rien, on finit par la faire, trop tôt, trop vite et le retour de bâton est trop douloureux.

Il est même insupportable ce sale gosse, il te donne une envie folle d'inventer une machine à remonter le temps juste pour effacer cette connerie, parce que dieu tu la regrettes.

Pourtant, tu feras la prochaine, tu as beau te souvenir de celle ci et des précédentes, tu feras la suivante parce que le schéma reste le même.  On a besoin que ça réagisse en face.

Et si je suis là, c'est bien pour cette raison, vous vous doutez que si je parle de ça ce n'est pas pour rien. J'ai envie de faire une connerie. Je sias que c'est une connerie. Je sais qu'à peine faites je le regretterais tellement que je pourrais m'arracher le coeur. Mais j'ai besoin de la faire, alors je retarde l'échéance espérant trouver quelque chose ou quelqu'un pour m'en empêcher, mais je crois que je ne trouverais pas, je crois que je suis bel et bien seule.

 

 

Publié dans Décembre

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