28 juin.

Publié le par Sunday Scribbler

Tu me manques. Tu me manques tant. C’est si idiot. Si improbable. Mais dieu que tu me manques. Je te promet monts et merveilles à ton retour. Je te promet une vie qui ne saura qu’être belle. Je te promet la vie que tu voulais. Je te promet les longues balades sur le port. Les longues embrassades d’adieu sur le quai de la gare.

J’ai l’alcool triste en ce moment. Tout ce que j’écris est bon a jeté Je m’ennuie. J’ai peur. J’ai sommeil. J’ai froid. Je déteste conduire. Je ne veux plus. Je n’en peux plus de ces vacances. Je m’ennuie. Je m’ennuie comme ce n’est pas permis. J’ai recommencé à jouer. Encore. Comme j’ai recommencé à boire trop. Et tout cet alcool ca me ramene a une seule chose : La vérité. La vérité toute blanche qui ressort sur des lignes et des lignes. Desfois j’ai un éclair de lucidité et je repousse le pire au fond de ma vieille caboche pour ne pas tout rebriser. Surtout avec elle. C’est dur. Dur. Je ne veux pas aller à Dijon, autant que j’en meurs d’envie. Je m’éloigne de lui et d’eux. Moi qui pensait m’en rapprocher.

Je pars, je pars de plus en plus loin. Ca n’inquiète personne. Ca n’ennuie que si peu. J’ai mal. Mais pas pour ça. A moins que je me voile la face. Je ne sais plus. Je ne sais plus rien ces derniers temps.

Je passe mon temps à m’occuper les mains pour éviter que ma tête tourne et retourne. J’attend la fin de tout cela. J’attend la prépa qui m’empechera de penser, d’avoir une vie, qui fera de moins une khagneuse et rien qu’une khagneuse. Pas de khâlot marron pour bibi. Tant pis. C’est qu’un bout de tissus après tout.

Connerie. Amertume. Ressentiment. Cynisme.

Elle disait que la chance des cyniques, c’est que ce sont des romantiques qui s’ignorent mais qui seront souffrir sans pleurer quand la fin arrivera. Ou quelque chose comme ça. C’était tellement plus beau avec ces mots. J’attends. J’attends. Je parle. Je lis. J’écoute. Je regarde, c’est faux. Tu mens et tu mens encore. Pour rien.

Qu’est ce que tu fous la, bouge toi un peu, fait tout ce que tu dois faire. Pas une once de courage. J’aurais besoin d’un peu de motivation mais non, rien de rien. Je suis une loque. Je me suis encore réfugié dans ce jeu. Connerie ça aussi.

Ferme bien ta saleté de bouche si c’est pour sortir tant d’idioties. Je perds les pédales. Je perds pieds. Je ne sais plus ce que je fais ce que je dis. Ou suis je ? Qui suis je ? Ou vais je ? On s’en fout.

ON S'EN FOUT BORDEL !

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Publié dans Juin

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T
<br /> <br /> Je comprends parfaitement ta phrase "je m'occcupe les mains pour na pas que la tête tourne et retourne"<br /> <br /> <br /> je regarde la télé sans arret pour ne penser à rien.<br /> <br /> <br /> C'est grave.<br /> <br /> <br /> Je ne veux plus de la prépa, Faidherbe à interet à mettre la patate pour que je reste avec un minimum de volonté...<br /> <br /> <br /> Vous allez tous etre si loin...<br /> <br /> <br /> <br />
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