30 juin, oui ça doit être ça, je perds toute notion du temps...

Publié le par Sunday Scribbler

Je me suis perdue quelque part en route entre la franchise et la dualité. Je ne suis ni l’un ni l’autre.

Je me suis perdue par un beau jour de juin, l’esprit dans les nuages et le bleu infernal. J’ai oublié la pluie brûlante qui coulait quelques heures plus tôt. J’ai abandonné mes derniers espoirs concernant toutes ces personne que je pensais bonne à l’intérieur mais qui ne sont que ramassis de mensonges, d’emmerdes et de faux.

Je suis si fatiguée. Tellement fatiguée. Je bois trop aussi. C’est toujours la grande manie des vacances, trop d’alcool, trop de chaleur, trop de ciel bleu, trop d’ennuie, trop de souffrance.

Dijon : Ma nouvelle porte de sortie qui n’en est pas une. Encore des enguelades à n’en plus finir avec ce qui me sert de père.

Je me suis perdue au beau milieu d’un film un beau jeudi après midi sur Amiens. Plus besoin d’écran le film est là, devant nous. Mais j’en reparlerais une autre fois. Je l’avais déjà commençait quelque part.

Je me perds dans des pages et des pages de bouquins plus hétéroclite les uns que les autres. J’adore. Passer du régime nazi à la duperie d’une réecriture du roman de Laclos jusqu’à une histoire de vampire. Lire lire et encore lire. Il n’y a plus que ça de vrai. Là je n’ai plus a douté du vrai du faux. Tout est faux. Et puisque rien n’existe dans ce monde là, je m’y sens chez moi.

Les idéalistes ont foutu un sacré boxon dans ma tête, déjà que j’avais du mal à croire en la réalité de toute chose, découvrir qu’il y avait même tout un mouvement en concordance avec moi m’a chamboulé.

Ecoute découvrir de nouveaux groupes, de nouveaux artistes. La tete pleine de sons nouveaux et si différent.

Je rêve d’un musée, de tas et de tas de peintures, de milliers de couleurs se mélangeant devant mes yeux, de l’art, de l’art à n’en plus finir, de l’art à en étouffer, de l’art à en crever.

Je n’arrive plus à écrire quoi que ce soit d’interessant tout est bon a jeter, a bruler, à pourir au fond d’une fosse à purain, même celui ci ne mérite pas d’être lu mais un blog qui se meurt est pire encore...

Je déteste conduire, vraiment je ne supporte pas ça. Ca m’emmerde plus que le code. Je n’en trouve même plus l’intérêt.

Je suis en manque, en manque de quelque chose de quelqu’un que je n’identifie pas.

Je suis perdue...

 

Publié dans Juin

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T
<br /> <br /> Je ne trouva pas ça mauvais, au contraire, c'est un parfait reflet de ton état d'esprit et c'est en ça que tes articles sont de vrais petits bijoux. Tu sais tout dire et moi je te reconnais dans<br /> tes lignes... Continue toujours d'écrire comme je continuerai de danser !<br /> <br /> <br /> <br />
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