3 Septembre (Revenons encore en arrière.)

Publié le par Sunday Scribbler


Mon premier vrai jour de Khâgneuse, je l’abandonne dans mon lit et je file travailler. Je n’ai cours que le matin, mon emploi du temps est pas mal pour ça. On entame avec deux heures de philo, en attendant devant la salle, les groupes sont déjà fait, je suis toujours toute seule et je n’imagine pas m’incruster dans un groupe. On rentre dans la salle, je prend une place à côté de la fenêtre, il fait chaud dans cette salle et nous allons y passer quatres heures. Le prof de philo est loin de ressembler à ceux que nous avions à Cassini. Le cours commence vite. C’est intéressant, très intéressant, d’avoir pour la première fois un vrai cours de philo. Mais je me sens larguée, ils sont tous là à tout comprendre et moi je rame pour suivre, certains principes semblent être clair pour eux et je ne me souviens même pas en avoir déjà entendu parler. Mais ce n’est rien, je rattraperais mon retard, plus tard, c’est angoissant mais ca ira, j’espère... Un certain Pierre me fait peur surtout, il est toujours là à poser des questions qui sont toujours intéressante, vraiment, qui font avancer le cours en un sens mais il semble tellement devant, tellement loin, j’ai l’impression d’être redevenue une cancre. Les deux heures de philos sont passées vite, je ne m’inquiète pas pour la suite, l’histoire ne peut qu’être bien. Si j’avais su comme je me trompais. Il vous sera très simple de l’imaginer, vous vous souvenez de notre cher prof d’anglais, m. G ?  Et de son super dm sur ben harper ? Oui bah c’était le même, physiquement et moralement, c’était le même. Sa voix était la même aussi, ça me tuait. Mais je me suis dit que ça pourrait aller quand même, ca pouvait etre intéressant. On a parlé de la naissance de l’histoire. Ca aurait du me passionner, mais sans vous mentir, je peux vous raconter en détail les défauts de peintures du mur du tableau, de la porte de sortie de secours, vous conter toute l’architecture magnifique de cette église que je voyais dehors, de ce ciel bleu, de cette arbre vert, de cette piste de course à pied, toutes ces choses... Qui même sans m’intéresser on réussit à prendre mon attention au cours parce qu’il était d’un ennui mortel.
Je me suis ennuyé en histoire comme jamais ca ne m’était arrivé...
Heureusement, à la sortie, il était là...

 

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Publié dans Septembre

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