4 aout

Publié le par Sunday Scribbler

Il pleut ce soir plus qu’il n’a plu depuis 2semaines. Il pleut d’énormes larmes. Il pleut des éclairs aussi. Le temps est maussade, le temps est gris, le temps a réagit.

A peine aurais je fini ces mots, ces lignes expliquant pourquoi je pense que le temps s’accorde au désaccord que je lis dans leurs yeux et qui ne devrait pas y être, la pluie s’arrêtera, elle deviendra douce et ruisselante puis s’éclipsera.

Il est venu aujourd’hui, il est venu. Ca faisait si longtemps que je ne l’avais pas vu, ça faisait si longtemps que je ne l’avais pas admiré, ça faisait si longtemps qu’il ne m’avait pas fait rire, ça faisait si longtemps qu’il ne m’avait pas sourit de la sorte, ça faisait si longtemps qu’il ne m’avait pas fait peur au détour d’un couloir, ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas ouvert de grands yeux face à mes projets, ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas cherché à combler les silences dans lesquelles nous tombions si facilement, ça faisait si longtemps que je n’avais pas vu l’éclat de ses yeux lorsqu’il se moquait de moi...

Ca faisait si longtemps qu’il n’était pas venu. C’était doux. Ca m’a fait un bien fou. J’ai pu retrouver en quelques heures l’homme que j’avais connu et dont j’étais tombée amoureuse au détour d’un samedi. Et j’ai aussi pu me rendre compte, que malgré tout le charme dont il disposait, que malgré tout le bien qu’il me faisait, il n’y avait plus cette petite flamme au fond de mon âme qui s’animait lorsque j’étais avec lui. Non, je ne suis plus du tout amoureuse de lui et c’est réconfortant de voir que j’ai pu évoluer, que j’ai pu l’oublier, que je suis vraiment passé à autre chose.

Tiens, qu’est ce que je disais : La pluie a cessé.

Don’t worry my old friend !

 

Publié dans Aout

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